21 novembre : Présentation de la Très Sainte Vierge :
Prière de Saint Alphonse de Liguori : Enfant chérie de Dieu, très aimable Marie, vous qui vous présentâtes dans le temple, qui vous consacrâtes promptement et sans délai à la gloire et l'amour de votre Dieu, que ne puis-je à mon tour vous offrir les premières années de ma vie, et me dévouer tout entier au service d'une Maîtresse si sainte et si douce !
Hélas ! je ne suis plus a temps, puisque j'ai eu le malheur de perdre tant d'années à suivre le monde et mes caprices, sans m'occuper de vous ni de Dieu. Mais il vaut mieux commencer tard que jamais.
Aussi, ô Marie ! je me présente maintenant à vous, et je m'offre tout à votre service pour le temps qui me reste à vivre, comme vous je renonce à toutes les créatures, et je me dévoue uniquement a l'amour de mon Créateur.
Je vous consacre donc, ô ma Reine ! mon esprit pour que je m'occupe toujours de l'amour que vous méritez, ma langue pour vous louer, mon coeur pour vous aimer.
Agréez, ô Vierge sainte ! l'offrande que vous présente un misérable pécheur ; agréez-la, je vous en supplie par la joie qu'éprouva votre coeur lorsque vous vous donnâtes à Dieu dans le temple.
Puisque je commence tard à vous servir, il est juste que je compense le temps perdu en redoublant de services et d'amour.
Soutenez ma faiblesse de votre puissante intercession, ô Mère de Miséricorde ! en m'obtenant de votre Fils la persévérance et la force d'être fidèle jusqu'a la mort, afin qu'après vous avoir servie fidèlement en cette vie, je puisse vous louer éternellement dans le paradis. Amen.
LireHistorique de la fête de la Présentation de Marie au TempleUne prière de Saint Guillaume de Paris à la Très Sainte Vierge Marie. Je viens à vous, ô Mère de Dieu !
Que toute l’Eglise salue comme la Mère de Miséricorde;
Pourriez-vous refuser votre protection aux pécheurs,
Vous, dont les prières sont toujours agréables à Dieu
Et toujours exaucées ?
C’est bien avec raison que Saint Bernard a dit
Que personne ne doit plus exalter votre Miséricorde,
Si jamais il se trouve quelqu’un qui vous ai invoquée
En vain dans ses besoins.
Vous ne refuserez donc pas votre commisération.
Je suis bien assuré que vous prierez pour moi
Avec plus de zèle que je ne pourrais le faire moi-même,
Et que vous m’obtiendrez beaucoup plus de grâces
Que je n’oserais en demander.
Ainsi soit-il.
Texte : « Les quatre mois réunis » de l’abbé Guillaume Imprimerie Zech et Fils 1898Un extrait de la Cité Mystique de Marie D'Agreda pour la Présentation de la Très Sainte Vierge au temple SAINTS DU 21 NOVEMBRE
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
Miséricorde de Dieu