Le pape François a convoqué, du 5 au 19 octobre 2014, une assemblée extraordinaire du Synode des évêques consacrée aux « défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation », a annoncé le Vatican mardi 8 octobre.
Conformément à ce qu’il avait affirmé aux journalistes dans l’avion qui le ramenait du Brésil fin juillet, le pape François a choisi de consacrer le premier synode de son pontificat à la pastorale familiale. Interrogé sur une évolution de la discipline de l’Église à l’égard des divorcés remariés, le pape avait alors invité à étudier cette question « dans la totalité de la pastorale matrimoniale ».
Il avait évoqué alors la « seconde possibilité » offerte aux couples par l’Église orthodoxe et assuré que « le problème juridique de la nullité du mariage » devait être revu.
« Une solution rapide »
L’assemblée extraordinaire du synode rassemble essentiellement les patriarches et archevêques majeurs, les présidents de conférences épiscopales du monde entier ainsi que les chefs de dicastère de la Curie. Ce type d’assemblée n’a été convoqué qu’à deux reprises par le passé : en 1969 à propos de « la coopération entre le Saint-Siège et les conférences épiscopales », puis en 1985 autour de l’application du concile Vatican II (1962-1965), 20 ans après sa tenue.
Selon les statuts du Synode des évêques, l’assemblée générale extraordinaire est réunie « si les questions à traiter, bien que concernant le bien de l’Église universelle, requièrent une solution rapide »
Après avoir jugé que la convocation d’un synode sur la pastorale de la famille était très importante, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a indiqué le 8 octobre que l’Église devait se mobiliser communautairement afin de prendre des orientations pastorales communes.
Entre les lignes, il réagissait alors au choix d’un service pastoral du diocèse allemand de Fribourg-en-Brisgau de tendre main aux couples de divorcés remariés et de considérer, au cas par cas, la possibilité de leur donner la communion.
Apic/I.Media
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