SAINTS DU 12 AOUT 12 août : Sainte Jeanne-Françoise Frémiot de Chantal
Religieuse Jeanne-Françoise Frémyot, baronne de Chantal, naquit à Dijon en 1572.
Elle se maria à vingt ans, au baron Christophe de Rabutin-Chantal.
Elle eut six enfants.Veuve à vingt-huit ans, la baronne s'occupa des pauvres. Mais son désir d'engagment se précisa. Sous la direction spirituelle de Saint François de Sales, elle se consacra à adoucir les plaies des plus démunis. Elle fonda l'Ordre de la Visitation avec son directeur spirituel.
Elle mourut à Moulins en 1641,, laissant derrière elle une communauté religieuse florissante, avec plus de 65 maisons.
Son corps repose dans la Basilique de la Visitation d'Annecy.
Elle fut canonisée en 1767.
Son prénom Jeanne vient de l'hébreu"Dieu a fait preuve de Miséricorde", ou "don du Seigneur" et pour Françoise, du germanique qui signifie "franche", "libre", et de "française".
Quelques méditations de Sainte Jeanne de Chantal. Biographie et Oeuvres de Sainte Jeanne de Chantal. Ecrits et correspondance de Sainte Jeanne de Chantal.Acte d'abandonO bonté souveraine de la souveraine providence de mon Dieu, je me délaisse pour jamais entre vos bras ; soit que vous me soyez douce ou rigoureuse, menez-moi désormais par où il vous plaira. Je ne regarderai point les chemins par où vous me ferez passer, mais vous, ô mon Dieu, qui me conduisez ; mon cœur ne trouve point de repos hors des bras et du sein de cette céleste Providence, ma vraie mère, ma force et mon rempart ; c'est pourquoi je me résous moyennant votre aide divine, ô mon Sauveur, de suivre vos désirs et ordonnances sans jamais regarder où éplucher les causes pourquoi vous faites ceci plutôt que cela, mais à yeux clos je vous suivrai selon vos volontés divines sans rechercher mon propre goût ; c'est à quoi je me détermine de laisser tout faire à Dieu, ne me mêlant que de me tenir en repos entre ses bras, sans désirer chose quelconque, que selon qu'il m'incitera à désirer, à vouloir et à souhaiter.
Je vous offre ce désir, ô mon Dieu, vous suppliant de le bénir, entreprenant le tout appuyé sur votre bonté, libéralité et Miséricorde, en la totale confiance en vous et défiance de moi et de mon infinie misère et infirmité.
Source : missel.free.fr