Méditation du jour

Rappel du premier message :

Psaume 97 -12
Justes, réjouissez-vous en Yahweh, et rendez gloire à son saint nom.



Commentaire :

Dans les périodes difficiles, un simple chant d’action de grâce peut transformer un moment d’épreuve en une occasion de s’abandonner à Dieu. Cette confiance envers le Seigneur, n’est-ce pas une des plus belles preuves d’amour que nous puissions lui donner?

(Matthieu 6, 24-34) Qu’il est difficile de ne pas laisser les tracas prendre trop de place, de ne pas chercher à se faire de petites réserves, au cas où... L’argent devient sournoisement un maître. Confions chaque jour nos soucis au Père pour ne pas en arriver là.

(Luc 1, 57-66.80) Ça fait chaud au cœur de voir Élisabeth se tenir debout et dire «non» au poids de la tradition. Elle résiste à la pression de son entourage, au grand étonnement de «tout le monde». Quel exemple inspirant!

Oui, elle est inspirante et elle s'est laissée inspirer du Seigneur!

Caro008 a écrit:

Oui, elle est inspirante et elle s'est laissée inspirer du Seigneur!

Oui Caro tres inspirante


(Genèse 13, 2.5-18) Lorsque surgissent des conflits entre proches, qu’est-ce qui est le plus important: vaincre ou faire la paix? La volonté de Dieu, c’est la paix entre ses enfants. Quel qu’en soit le prix. Il ne faut pas craindre de manquer de quoi que ce soit. Dieu veille.

(Genèse 15, 1-12.17-18) Dieu dépossède Abraham de ce en quoi il met son espoir pour l’insérer dans une alliance portée par une folle espérance. Le passage du patriarche est celui de toute personne plongée dans le passage du Christ de la mort à la vie de Dieu, à la vie en Dieu.

(Matthieu 7, 21-29) Le simple fait de dire «Seigneur, Seigneur!» ne suffit pas. Invoquer le Christ, c’est aussi et surtout agir en ce monde de façon à ce que sa présence soit manifeste et vraie.

(Matthieu 8, 1-4) Mettre l’Évangile en pratique, c’est toucher, c’est entrer en relation personnelle avec toute personne, en particulier celle qui est exclue, et cela quelle qu’en soit la raison.

(2 Timothée 4, 6-8.16-18) Paul parle de sa vie en termes de course et de victoire. De nos jours où la compétition est effrénée, l’image laisse perplexe. Mais l’apôtre dit clairement que toute la gloire revient à Dieu. Ainsi, notre reconnaissance envers le Seigneur rejoint la sienne.

Louez-le sur des cymbales retentissantes


1. Ps. CL, 4.— 2. I Cor. XV, 41, 42.

louez-le sur les cymbales de la joie 1 ». Ce n’est qu’en frappant les cymbales que l’on produit des sons; de là vient qu’on les a parfois comparées à nos lèvres. Mais il me semble qu’on leur donne un sens bien préférable en disant qu’on loue Dieu sur des cymbales, quand chaque fidèle est honoré par ses frères et non par lui-même, et que cet honneur mutuel devient pour Dieu une louange. Aussi, de peur, je crois, que la pensée ne s’arrête sur des cymbales qui résonnent sans âme, le Prophète ajoute: « cymbales de la jubilation »; car la jubilation ou l’ineffable louange ne saurait venir que de l’âme. N’oublions pas toutefois que, au dire des musiciens et comme l’expérience le démontre, il y a trois sortes de sons, que produisent la voix, le souffle, l’impulsion; la voix, quand un homme chante sans le secours d’aucun instrument; le souffle, qui donne les sons de la flûte ou de quelque instrument semblable; et l’impulsion, comme dans la harpe ou tout ce qui lui ressemble. Le Prophète n’a donc oublié aucun son; il nous marque la voix dans les choeurs, le souffle dans la flûte, l’impulsion dans la harpe. Ce qui nous montrerait par comparaison et non par propriété, l’esprit, l’âme et le corps. Quand donc le Seigneur nous dit: « Louez le Seigneur dans ses saints », à qui s’adresse-t-il, sinon à eux-mêmes? Et en qui doivent-ils louer Dieu, sinon en eux-mêmes encore? Car vous qui êtes ses saints, comme le dit le Prophète, vous êtes aussi sa vertu, mais la vertu qu’il a opérée en vous; vous êtes sa puissance, comme la multitude de sa grandeur, mais qu’il a opérée et fait paraître en vous vous êtes la trompette, le psaltérion, la harpe, le tambour, le choeur, les cordes, l’orgue et les cymbales de la jubilation, qui donnent des sons mélodieux ou des sons en accord. Vous êtes tout cela; que la pensée ne s’arrête à rien de vil, à rien de passager, à rien de futile. Et comme la sagesse de la chair est mortelle, « que tout esprit loue le Seigneur 2».

1. Ps. CL, 5. — 2. Ps. CL, 6.

(Matthieu 8, 18-22) Faut-il devenir un itinérant pour suivre Jésus? Cela exige en tout cas d’aller de l’avant et d’accepter les imprévus. C’est apprendre à oser vivre devant Dieu et pour le monde.

(Genèse 19, 15-29) Le Seigneur m’offre toutes les chances de changer mon cœur. Il n’attend que mon ouverture et ma confiance. Je prends conscience qu’il fait appel à des intermédiaires pour me toucher. Je prends le temps de nommer ces personnes et de rendre grâce.

(Éphésiens 2, 19-22) Quelles que soient nos origines, notre histoire, quel bonheur de nous savoir aimés de Dieu et accueillis dans sa maison! Une maison grande ouverte remplie de tous ceux et celles qui nous y ont précédés.

(Genèse 22, 1-13.15-19) La confiance d’Abraham est à l’image de sa plaidoirie en faveur de la ville de Sodome (Genèse 18, 22-32): Dieu, le juste, ne permettra pas un geste à l’encontre de sa promesse! L’espérance finit par avoir le dernier mot.

(Matthieu 9, 14-17) Il y aura toujours du vieux et du neuf dans nos pratiques. À nous d’exercer le discernement nécessaire pour reconnaître et accueillir la nouveauté de l’Évangile.

Plus on va lire l'évangile plus on va découvrir du nouveau. Et ça ne finit jamais il y a toujours du nouveau à y comprendre pour notre route.

Caro008 a écrit:

Plus on va lire l'évangile plus on va découvrir du nouveau. Et ça ne finit jamais il y a toujours du nouveau à y comprendre pour notre route.

 


Isaïe est le prophète de la bonne nouvelle. Il nous invite à nous réjouir, à être pleins d’allégresse, car Jérusalem, le peuple, est l’objet des complaisances de Dieu : « De même qu’une mère console son enfant, moi-même je vous consolerai ». Cependant, cette annonce de joie est proclamée par un prophète qui voyait venir le jour du Seigneur. Quelques siècles plus tard, lorsque les temps furent accomplis, Jésus dira à la synagogue de Nazareth, après avoir lu le livre du prophète : « Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Écriture ». Aujourd’hui, dimanche, s’accomplit la promesse du Seigneur de nous rendre libres et de nous faire participer à sa vie par la communion à son corps et à son sang. Comme les soixante-douze, nous en sommes témoins et il nous envoie devant lui, pour préparer la venue de son règne de justice et de paix.

(Matthieu 9, 18-26) Toucher Jésus, c’est vivre! La jeune fille morte se réveille. La femme qui perdait son sang retrouvera une vie normale en société. Je peux établir ce contact avec Jésus maintenant en lui confiant ce qui m’éloigne de la vie et des autres.

(Matthieu 9, 32-38) Chaque geste compte et chaque ouvrière et ouvrier est important: dès qu’un nouveau ou une nouvelle se met à la tâche, la moisson s’accroît et l’injustice recule.

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(Matthieu 10, 1-7) Jésus donne le pouvoir à ses disciples de «guérir toute maladie et toute infirmité». Le Christ a besoin aujourd’hui de disciples tout dévoués à la Bonne Nouvelle, car ils sont si nombreux ceux et celles qui souffrent et ce, dans tous les milieux.

(Matthieu 10, 7-15) En envoyant ses Apôtres en mission, le Seigneur pose une des premières pierres pour l’édification du Royaume. L’action de Dieu apparaît donc ici comme le fruit de la collaboration entre l’humain et le divin, autrement dit entre nous et le Seigneur.

(Genèse 46, 1-7.28-30) Jacob sait qu’il peut avoir confiance. Dieu a accompli les promesses faites à son père, il en sera donc de même pour celles qu’il fait au fils. Et ainsi de génération en génération. Nous sommes de la famille!

(Matthieu 10, 24-33) Le Seigneur nous appelle à nous engager auprès de lui et à ne pas nous détourner de nos convictions importantes, car elles nous structurent et nous déterminent. Les oublier, les trahir, c’est un peu comme perdre notre âme.

(Exode 1, 8-14.22) Le pharaon s’inquiète de voir se multiplier les fils d’Israël dans son pays. Mais d’où vient la pire menace? De la croissance de ce peuple venu d’ailleurs ou de la croissance de la cruauté dans son propre cœur?

(Exode 2, 1-15a) Nous n’avons peut-être pas d’histoire merveilleuse à raconter autour de notre naissance, mais Dieu a néanmoins un plan pour nous. Malgré notre péché, il veut que nous nous mettions à son service, tout comme Moïse.

(Matthieu 11, 28-30) Nous qui voulons suivre et imiter Jésus, songeons-nous à cultiver la douceur et l’humilité? Pour comprendre en quoi cela consiste, parcourons cette semaine quelques pages des évangiles et regardons comment le Christ se fait doux et humble.

(Matthieu 12, 1- 8 ) Combien de personnes sont privées de nourriture en raison de la sacro-sainte loi du marché? Une loi non écrite mais dont les effets peuvent devenir aussi pervers que la loi de Moïse lorsqu’elle est appliquée à la lettre.

(Matthieu 16, 24-28) Un vrai leader est exigeant. Il nous amène à nous dépasser. Il nous fait découvrir un projet plus grand que nous et nous y entraîne! Voilà ce que le Christ veut faire: nous révéler le projet de son Père et nous y entraîner.

(2 Corinthiens 9, 6-10) Donnons notre sourire, notre courage, notre enthousiasme et notre espérance! Nous ne serons nullement appauvris. Au contraire, nous ferons des heureux et nous serons nous-mêmes plus riches de joie.
Lectures

(Deutéronome 34, 1-12) La fin de Moïse fait penser à celle de Jésus. Le serviteur de Dieu n’entre pas en héros dans la terre promise; personne ne le vénère au tombeau, car on ne sait plus où il est enterré. Jésus, lui, meurt sur une croix. On voit bien que l’amitié de Dieu et les honneurs ne vont pas de pair.

(Luc 1, 39-56) Le paradis a ouvert ses portes à celle qui avait accueilli le Fils de Dieu, d’abord dans son corps, puis tout au long de sa vie de mère. Le paradis ouvrira ses portes à nous qui accueillons aussi le Sauveur, d’abord dans notre cœur, puis dans notre vie quotidienne.

(Matthieu 19, 3-12) Quand le cœur s’endurcit, sur quoi nous appuyer pour retrouver le sens de nos engagements et du don de nous-mêmes? Sur des lois, des préceptes anciens? Jésus propose de regarder nos choix de vie comme un appel au dépassement.

(Matthieu 19, 13-15) Agissons-nous comme les disciples envers les personnes qui veulent s’approcher timidement de Jésus? À l’exemple du maître, formons des communautés ouvertes et accueillantes; notre marche vers la Jérusalem céleste ne sera pas retardée pour autant!

(Matthieu 19, 16-22) Il serait irresponsable de distribuer tout ce que je possède aux pauvres. Mais ne serait-il pas encore plus fou de penser protéger mes biens en négligeant de me tourner vers Dieu?

(Matthieu 19, 23-30) Les premiers seront derniers, les derniers, premiers… Pas de quoi faire de grands champions olympiques! Mais justement, le Royaume n’est pas une compétition sportive. Aucun avantage pour les plus rapides, les plus forts ou les plus endurants. La seule mesure qui compte, c’est l’amour.

(Juges 9, 6-15) Peu importe qu’il faille d’abord un roi, un président ou un premier ministre. Du moment que le pouvoir s’exerce au service du bien et de l’harmonie de tous. Je porterai aujourd’hui ce souci dans ma prière, en me préoccupant surtout du sort des plus démunis.

(Juges 11, 29-39a) Dieu oblige-t-il Jephté à s’acquitter de son vœu insensé? En réalité, tout n’est pas irréprochable dans la Bible. Et cette histoire m’apprend au moins à apprécier tout le temps qu’il aura fallu pour découvrir que Dieu est amour. D’ailleurs, l’ai-je déjà vraiment découvert?

(Matthieu 22, 34-40) La volonté du Seigneur est on ne peut plus claire et limpide: elle est amour et elle n’est qu’amour. Tout le reste en découle. Les complications que j’invente viendraient-elles de la peur de m’abandonner en Dieu?

(Apocalypse 21, 9b-14) Même si gravir une montagne est une épreuve physique et mentale, l’exercice en vaut la peine. Du sommet, quelle belle vue nous avons! Le Christ a entrouvert le ciel pour nous et il nous entraîne avec lui. Quelle réalité à venir nous donne-t-il à voir?

(1 Thessaloniciens 1, 1-5.8b-10) L’action de grâce est au commencement de l’aventure chrétienne. Action de grâce devant cet étonnant mystère: Dieu a voulu de toute éternité combler les êtres humains de son Esprit, et les ressusciter avec son Fils.

(Matthieu 23, 23-26) J’ai tendance à me cantonner dans les détails, plus faciles à assumer et qui me donnent l’impression de maîtriser ma vie. Mais je perds de vue l’essentiel: l’attention à l’autre, l’ouverture à l’inconnu, l’accueil de l’imprévu, l’abandon en Dieu.

(Matthieu 23, 27-32) Quel malheur que de s’enfermer dans le mensonge! Un véritable tombeau. Et quel malheur de se fier aux belles apparences au détriment de la vie, de la justice, du respect et du soin de la création, de l’amour des plus faibles.

(Marc 6, 17-29) Il est impossible d’entendre quelqu’un de juste et de saint nous dire la vérité sans acquiescer intérieurement. Mais malheur au prophète qui heurte les puissants: il risque sa tête! Prions le Seigneur pour les prophètes d’aujourd’hui et osons demander leur audace.

(1 Thessaloniciens 4, 1- 8 ) La sainteté peut nous sembler inaccessible, à moins de la considérer plus simplement comme un chemin vers Dieu. Demandons au Seigneur la grâce de marcher avec lui, de toujours rechercher de nouveaux progrès, de ne jamais nous croire arrivés.

(1 Thessaloniciens 4, 9-11) Paul écrit: «Ayez à cœur de vivre calmement, de faire chacun ce que vous avez à faire.» Dans la complexité et la vitesse affolante de notre société, ces paroles d’une grande simplicité apportent un souffle de vie.

(Luc 4, 16-30) La Bonne Nouvelle est un cadeau de Dieu qu’il faut savoir accepter tout simplement. Elle se rend là où elle est reçue, sinon elle passe son chemin.

(Luc 4, 31-37) Prêcher, c’est parler de l’Évangile et faire en sorte que les gens en parlent. Mais depuis le début de la vie de l’Église, la parole la plus éloquente des chrétiens et des chrétiennes, c’est leur vie même. Redoutable exigence de l’Évangile.

(Luc 5, 1-11) Jésus demande à Simon d’interrompre son travail. Même fatigué par une nuit de pêche infructueuse, l’apôtre accepte de répondre à l’appel de Jésus. Dieu aime se faire entendre au cœur de toutes ces petites interruptions de la vie quotidienne. Profitons-en pour l’écouter

(Luc 5, 33-39) Jésus nous invite à voir notre relation avec lui autrement qu’à travers le prisme des lois et des prescriptions. Il désire nous libérer de nos carcans afin que nous marchions à ses côtés dans et avec le monde. Il nous demande d’être les outres neuves qui le recevront, lui, le vin nouveau.

(Colossiens 1, 21-23) «Par la foi, (tenez-vous) solides et fermes; ne vous laissez pas détourner de l’espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile.» Deux mille ans plus tard, ces paroles résonnent-elles encore en moi? Ai-je suffisamment écouté l’Évangile qui me donne l’espérance?

(Luc 6, 6-11) Plus que jamais, on a besoin de prophètes, de ces hommes et de ces femmes capables d’une parole claire qui interpelle et dérange les esprits assoupis. Jésus l’a fait pour les scribes, confortablement installés sur la Loi. Qui le fera pour notre monde aujourd’hui?