Méditation du jour

Rappel du premier message :

Semaine du 1 au 7 mai

COURAGE!

— Je présente au Seigneur une situation qui exige un changement et que j’ai de la difficulté à affronter.
— Je demande à l’Esprit Saint de me faire découvrir un petit changement à accomplir dans mon quotidien pour aimer davantage le Seigneur.
— J’expérimente ce changement dans la joie de l’Esprit et la confiance.

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15 août

(Luc 1, 39-56) Le oui confiant que Marie prononce lui a permis de bénéficier pleinement de la vie de son fils. Sommes-nous capables de nous abandonner au Père avec la même confiance tout en gardant en tête le but de notre pèlerinage sur la terre?

16 août

(Matthieu 19, 3-12) Quand notre cœur s'endurcit, sur quoi pouvons-nous nous appuyer pour retrouver le sens de nos engagements et du don de nous-mêmes? Des lois? Des préceptes anciens? Jésus propose simplement de regarder nos choix de vie comme un appel au dépassement.

19 août

(Matthieu 19, 16-22) Suivre Jésus, ce n'est pas d'abord obéir à des commandements, comme l'apprend le jeune homme. C'est bien plutôt adopter une manière d'être au monde faite de détachement envers les biens matériels et de compassion à l'endroit des moins fortunés.

20 août

(Matthieu 19, 23-30) Les premiers seront derniers, les derniers seront premiers... Il n'y a pas ici de quoi faire de grands champions olympiques! Mais justement, l'accession au Royaume n'est pas une compétition sportive. Les plus endurants, les plus forts ou les plus rapides n'en tireront aucun avantage. La seule mesure qui compte vraiment pour y accéder, c'est l'amour.

21 août

(Matthieu 20, 1-16) Que les ouvriers et ouvrières engagés à la fin de la journée reçoivent le même salaire que ceux qui ont peiné dès les premières lueurs du jour heurte notre sens habituel de la justice. Mais la justice de Dieu est amour: souhaitons-nous vraiment que les dernières personnes embauchées par le maître du domaine touchent un salaire de misère?

23 août

(Matthieu 22, 34-40) En Église, comme dans la vie en général, nous nous faisons souvent bien du souci à propos de ce qu'il nous faut faire ou ne pas faire. Rendons grâce à Jésus de nous ramener à l'essentiel: l'amour de Dieu et du prochain.

24 août

(Apocalypse 21, 9b-14) Les fondations de la muraille de la Jérusalem céleste portent les noms des douze Apôtres. Le ciel est bâti sur la fidélité et le témoignage de ces hommes qui ont suivi Jésus et nous l'ont fait connaître.

27 août

(Matthieu 23, 23-26) La foi exige du cœur! De la compassion et de la miséricorde. Le reste n'a de valeur que par l'amour qui l'inspire.

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29 août

(Jérémie 1, 17-19) La foi n'est pas une affaire de béni-oui-oui. Elle nous engage à plus d'un titre. Elle demande du courage comme celui dont font montre les prophètes au cours de leur vie. Parce que la foi ne peut souffrir ce qui déshumanise, même si cela semble plaire à l'entourage.

2 septembre

(Luc 4, 16-30) Quand ils entendent Jésus dire qu'«aujourd'hui s'accomplit ce passage de l'Écriture», les Nazaréens se braquent. Il n'est pas toujours facile de reconnaître que la Bonne Nouvelle puisse surgir de manière aussi inattendue, soit de la bouche d'une personnes que nous connaissons bien et qui vit dans le même milieu que nous.

3 septembre

(Luc 4, 31-37) Prêcher, c'est parler de l'Évangile et faire en sorte que les gens en parlent aux aussi. Mais depuis le début de la vie de l'Église, la parole la plus éloquente des chrétiens et des chrétiennes, c'est leur existence même. Redoutable exigence de l'Évangile.

4 septembre

(Luc 4, 38-44) Jésus aurait pu rester à Capharnaüm et jouir de sa renommée de guérisseur. Il choisit cependant de continuer d'annoncer la Bonne Nouvelle, ce qui lui vaudra un jour d'être condamné à mort. Jésus ne travaille pas pour sa propre gloire, mais pour celle de son Père.

5 septembre

(Colossiens 1, 9-14) La connaissance de Dieu, de sa volonté n'est pas d'abord une affaire d'études, mais d'expérience. Je n'aurai jamais fini d'entrer dans le vouloir de Dieu, c'est-à-dire de tout faire pour que son règne vienne sur la terre comme au ciel.

7 septembre

(Luc 6, 1-5) Le permis et le défendu... Préoccupation bien humaine, depuis la nuit des temps, et qui tourne parfois à l'obsession. Au risque de compromettre le bien-être de certaines personnes ou même de toute une communauté... Seigneur Jésus, dans ta sagesse, éclaire-nous!

9 septembre

(Colossiens 1, 24 — 2, 3) S'engager à la suite du Christ, vivre son Évangile, c'est exigeant et ça peut être fatigant aussi. Mais en même temps, c'est de lui que je reçois toute « la force », « la puissance [qui] agit en moi ». Quel fructueux et mystérieux échange!

11 septembre

(Luc 6, 20-26) Le bonheur et le malheur s'entremêlent dans nos vies. Le projet de Jésus est de nous assurer dès maintenant de la proximité du Royaume. Bienheureux ceux et celles qui le reconnaissent et l'accueillent chaque jour.

14 septembre

(Philippiens 2, 6-11 et Psaume 77) La gloire, pour le monde, c'est s'élever au-dessus des autres par des actes méritoires. Pour Dieu, c'est la croix, c'est pardonner au lieu de détruire, C'est se dépouiller de soi-même pour élever les autres.

16 septembre

(Luc 7, 1-10) Qui donc est ce soldat au cœur grand ouvert à Dieu? Qui donc est ce païen qui a cru que notre Père du ciel est à l'œuvre en ce monde? Qui donc est ce commandant qui a foi en ce que Jésus commande? C'est à quelqu'un comme lui, dit le Christ, qu'il nous faut ressembler.

17 septembre

(Luc 7, 11-17) Après la résurrection du fils de la veuve, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Faire le bien en donnant la vie, en rendant un service n'est jamais une perte de temps. Les résultats vont bien souvent au-delà de tout ce que nous aurions pu imaginer.

18 septembre

(Luc 7, 31-35) Il y aura toujours des gens qui ne seront jamais contents de ce qui est proposé. Il y aura toujours en moi une résistance aux imprévus de la vie, à une seule condition: que je ne me ferme pas à la joie et aux surprises de l'Évangile!

19 septembre

(1 Timothée 4, 12-16) Chercher à être un modèle pour les autres nous paraît pour le moins démodé, ou peut-être même prétentieux. Pour Paul, toutefois, s'offrir en modèle est un acte d'humilité puisqu'il s'agit d'accueillir le Christ en soi et de le laisser nous transformer en lui.

20 septembre

(Luc 8, 1-3) Dans la première Église, les femmes étaient très présentes, et comme disciples, et comme responsables de certains ministères. Les Apôtres ont appris cela de Jésus, qui, le premier, a voulu prendre des femmes à sa suite. Il leur a même confié le plus important des ministères: annoncer sa résurrection!

23 septembre

(Luc 8, 16-18) De quelle manière est-ce que j'écoute la Parole? Est-ce que je ne suis pas parfois comme un réceptacle qui la cache sans la mettre en pratique?

24 septembre

(Esdras 6, 7-8.12b.14-20) Dieu fait constamment du neuf. Nous pouvons essuyer des revers, nous sentir loin de notre cœur et de notre idéal. Gardons confiance, Dieu intervient toujours au moment opportun. Il nous reconstruit de l'intérieur, nous redonne de l'élan et de l'espoir pour repartir du bon pied.

25 septembre

(Luc 9, 1-6) Ayant goûté à la miséricorde du Seigneur, nous pouvons devenir le cœur et les mains du Fils de Dieu pour consoler, soigner et relever nos frères et sœurs qui ont besoin que nous les soutenions et les réconfortions.

28 septembre

(Luc 9, 43b-45) Jésus accomplit des miracles et, en même temps, il annonce qu'il sera mis à mort. Devant ses guérisons, on ne tarit pas d'éloges. Devant sa vulnérabilité, les disciples se taisent. Aujourd'hui, je prends la parole pour défendre une personne vulnérable.

30 septembre

(Luc 9, 46-50) Suivre Jésus revient à l'accueillir comme il veut l'être: dans les personnes les plus humbles, celles qui occupent les dernières places, que l'on exclut, méprise, ignore ou exploite. Ces hommes et ces femmes qui ne sont pas de «notre» monde.

1 octobre

(Luc 9, 51-56) Jésus dénonce l'intention violente des apôtres Jacques et Jean à l'égard des Samaritains et se lance plutôt courageusement vers Jérusalem. En refusant de sévir contre les habitants et habitantes de la Samarie, il montre à ses disciples l'attitude qu'ils devront adopter devant l'injustice et le scandale de la croix.

5 octobre

(Luc 10, 17-24) La grande joie de Jésus vient de ce que le Royaume est donné aux gens humbles qui l'accueillent et qui, habités par l'Esprit Saint, délivrent du mal ceux et celles qui souffrent autour d'eux.

8 octobre

(Luc 10, 38-42) La priorité, c'est d'écouter ce que les Seigneur nous murmure au plus intime de nous-mêmes. Ensuite, nous pourrons orienter nos actions. Souvent, ce sont les personnes contemplatives qui accomplissent les œuvres les plus grandes pour l'Église et l'humanité, parce que leurs projets sont mûris dans la prière et la méditation.

14 octobre

(Romains 1, 1-7) Découvrir le bonheur de l'Évangile, c'est si fort que cela saisit l'être tout entier et qu'on ne peut alors que se soumettre à ses exigences, Cette sorte d'obéissance là n'est pas un carcan. Elle est une libération.

16 octobre

(1 Corinthiens 13, 4-13) Qui est capable d'aimer vraiment? Qui pourra dire un jour qu'il aura assez aimé? Qui n'entrera jamais assez dans les mœurs de Dieu pour se soucier comme lui du malheureux? C'est en tout cas par cet apprentissage que l'on rencontre vraiment Dieu.

17 octobre

(Romains 3, 21-30) Dieu n'attend pas que je sois en règle avec lui et les autres. Il n'attend qu'une seule chose: la faille dans mon armure qui lui permettra de faire pénétrer sa miséricorde et son pardon en moi.

19 octobre

(Luc 12, 8-12) Jésus n'a jamais rejeté ceux et celles que l'on qualifie de «pécheurs». Jamais il n'a caché sa préférence pour les personnes les plus humbles, les plus pauvres, les plus vulnérables. Si je désavoue ces personnes, de quelque manière que ce soit, je désavoue le Christ.

22 octobre

(Luc 12, 35-38) De nos jours, tout nous porte à apaiser notre soif de bonheur avec des objets de consommation, qui ne nous comblent pas et qui nous déçoivent au bout du compte. Alors que le vrai bonheur consiste plutôt à attendre et à veiller pour accueillir Dieu et communier à son bonheur.

23 octobre

(Luc 12, 39-48) Dieu nous donne des talents, mais qu'en faisons-nous? Les développons-nous et les utilisons-nous à bon escient pour faire le bien autour de nous? Sommes-nous des intendants et des intendantes fidèles et sensés?

26 octobre

(Romains 8, 1-11) L'Esprit Saint qui habite en mon cœur ne fait pas de moi un héros ou une héroïne, une personnes infaillible et invulnérable. Mais en l'accueillant et en me mettant à son écoute, je me tourne résolument vers la paix et la vie.

28 octobre

(Éphésiens 2, 19-22) L'Église, le Corps du Christ, c'est ce lieu où j'ai ma place en tant que croyant ou croyante et disciple de Jésus. J'en fais partie, avec d'autres personnes, et comme moi elles ne sont jamais seules. Ainsi, Dieu habite en nous et nous fait partager sa gloire.

29 octobre

(Romains 8, 18-25) N'est-il pas réconfortant de savoir que toute la création, comme nous, est en processus d'enfantement? Il y a une force d'espérance immense à laquelle nous pouvons puiser! Mais aussi, quelle responsabilité envers notre environnement!

30 octobre

(Romains 8, 26-30) L'Esprit en nous sait ce que Dieu veut. Et il sait ce que nous voulons. Il nous fait donc entendre ces cris en nos cœurs qui sont autant d'appels à être enfin nous-mêmes, joyeux et libres. Alors nous comprenons que ce que ce Dieu veut, c'est ce que nous voulons.

2 novembre

(Job 19, 1.23-27a) Les yeux dans les yeux: Dieu nous promet une vraie rencontre. Moi aussi, aujourd'hui, j'accorde toute mon attention à mon prochain pour faire de vraies rencontres.

Semaine du 3 au 9 novembre

OPTER POUR L'ESSENTIEL

— En ramassant les feuilles dans ma cour ou en les regardant tomber, je prends un temps d'intériorisation.

— Je me recentre sur l'essentiel en délaissant les facettes plus superficielles de ma vie.

4 novembre

(Romains 11, 29-36) L'amour de Dieu est à l'opposé du culte des vedettes d'aujourd'hui. Dieu nous aime inconditionnellement et se fait proche de chacun et chacune d'entre nous. Nous ne sommes donc pas en compétition les uns avec les autres.

5 novembre

(Luc 14, 15-24) Il y a quelque chose de triste et de réjouissant dans cette parabole. Triste: le refus des invités. Réjouissant: le maître qui persiste et n'hésite pas à changer ses plans afin de s'assurer que la salle de réception soit remplie de convives.

7 novembre

(Luc 15, 1-10) Bonne nouvelle: avec Dieu, rien ni personne n'est perdu à jamais. «Brebis» ou «pièce d'argent» égarées, il les cherche sans relâche et se réjouit lorsqu'il arrive à regagner leur cœur. C'est l'amour retrouvé: joie au ciel!

9 novembre

(Ézékiel 47, 1-2.8-9.12) Une source qui devient torrent, qui assainit et féconde tout sur son passage: voilà l'image à laquelle devraient correspondre nos rassemblements eucharistiques pour transformer notre monde.

11 novembre

(Sagesse 1, 1-7) Quand je mets Dieu à l'épreuve, je ne demande qu'à être conforté dans mon manque de foi.

12 novembre

(Sagesse 2, 23 — 3, 9) Ma vie est entre les mains de Dieu. Je ne suis pas pour autant invincible et à l'abri de la souffrance. Mais cela me donne au moins la force d'espérer et de me tenir debout dans l'adversité, quand je dois l'affronter.

13 novembre

(Luc 17, 11-19) Nous qui, en général, n'avons pas eu à nous battre pour sauvegarder notre foi pouvons en arriver à tenir la grâce divine pour acquise. Or, la reconnaissance n'est-elle pas ce qui touche le cœur de Dieu le plus intensément et le plus profondément?

21 novembre

(Matthieu 12, 46-50) Marie est le modèle de ceux et celles qui ont accueilli la volonté de Dieu et qui l'ont mise en pratique dans leur vie. Jésus nous lance aujourd'hui la même invitation fraternelle à faire partie de sa famille.